On peut distinguer essentiellement trois types principaux de bradycardie.
Les bradycardies physiologiques
On les rencontre par exemple chez les sportifs. De la même manière, lorsque nous sommes au repos, le coeur se ralentit. Il ne s’agit que d’une réponse normale à l’entrainement intensif. De même, les bradycardies survenant dans les malaises vagaux sont liées à une réponse nerveuse mais sans anomalies spécifiques du cœur lui même.
Les causes iatrogènes
Au premier plan : les causes médicamenteuses. En effet, bon nombre de médicaments (en particulier cardiaques) ont pour effet de pouvoir ralentir le cœur et sont même parfois prescrits dans ce but (afin d’éviter des accélérations cardiaques anormales). Ces médicaments doivent être prescrits par votre médecin. Il connaît leurs effets et organisera une surveillance rythmique si elle est nécessaire.
Enfin, d’autres causes iatrogènes non médicamenteuses comme l’hyperkaliémie (augmentation anormale du taux de potassium dans le sang) peuvent favoriser des bradycardies.
Les causes rythmiques pures
Elles sons liées à une défaillance du circuit électrique du cœur.

Bradycardie par bloc auriculo-ventriculaire
Dans celles-ci on distingue essentiellement :
- Ralentissements anormaux du rythme des oreillettes (dysfonction sinusale).
- Troubles de conduction entre les oreillettes et les ventricules (bloc auriculo-ventriculaires). Ils aboutissent à un ralentissement anormal du ventricule (et donc des pulsations cardiaques).
Ces bradycardies rythmiques pures peuvent, là encore, être liées à différents facteurs :
- Soit transitoires et souvent réversibles: causes médicamenteuses ou s’intégrant dans des maladies cardiaques plus générales. On peut par exemple en rencontrer au cours d’un infarctus du myocarde.
- Soit des causes définitives: le plus souvent, il s’agit de causes dégénératives (vieillissement prématuré du système électrique cardiaque).
Ces causes rythmiques pures sont les plus graves et peuvent être à l’origine d’arrêt cardiaque.