Le principe du traitement est de bloquer le passage de l’influx électrique dans le faisceau de Kent (la seconde voie). Il ne persiste alors qu’un passage possible au milieu du coeur, le “court circuit” n’a plus lieux, il n’y a donc plus de tachycardies. Pour y parvenir, deux moyens sont possibles :
- Le traitement par médicament :
Il s’agit de prendre un médicament dit ralentisseur. Ce médicament va bloquer (souvent imparfaitement) la conduction électrique dans le faisceau de Kent. Il peut être pris soit lors des crises, soit tous les jours.
Cette méthode présente l’avantage de ne pas réaliser de petite intervention. Elle a pour inconvénient de s’exposer aux effets indésirables éventuels liés a la prise du traitement.
Par ailleurs, cette option implique d’avoir toujours un comprimé sur soi ou d’en un prendre chaque jour.
- Le traitement par cathéter (appelé aussi « ablation ») :
Contrairement à ce que peut le laisser entendre le nom de cette petite intervention, on ne retire rien dans le cœur. Le principe est très simple : une petite sonde est introduite sous anesthésie locale et est utilisée pour cautériser le faisceau de Kent. La seconde voie étant cautérisée, elle ne conduit plus l’influx électrique, il n’y a donc plus de tachycardies. L’inconvénient de cette méthode est qu’il faut bénéficier de cette petite intervention.
En revanche, son avantage est que le patient est guéri définitivement dans environ 95% des cas. Il n’y a par la suite pas de suivi nécessaire.
Si le faisceau accessoire est dangereux, il faut le traiter par cathéter. S’il n’est pas dangereux mais simplement gênant, les deux options peuvent être envisagées, le traitement par cathéter présentant l’avantage d’être définitif.
